1ère édition de cette course nature. Pour ma part, j'ai choisi le parcours de 13km sur la commune ou plutôt les chemins de Dompierre sur Besbre dans l'Allier.
Je connais ces terres puisque j'ai travaillé au parc animalier Le Pal pendant plus de 2 ans. Il a fait un magnifique soleil toute la semaine et la veille de la course, il se met à pleuvoir, beaucoup pleuvoir, trop pleuvoir... dommage.
Je m'échauffe tranquillement avant le départ sous une grosse averse (donc je suis déjà trempé) et je suis rejoins par Laurent, un réunionnais fraîchement arrivé et ce sera sa première course dans l'hexagone. Il s'en souviendra...
Départ dimanche 2 avril 9h30
Le soleil est caché par beaucoup de nuages gris et pas la peine de lever les yeux au ciel, la pluie vous en empêche...
C'est un démarrage rapide malgré l'absence de décompte avant le coup de pistolet. Les participants sont divisés en 2 groupes : ceux qui veulent juste finir la course et ceux qui attaquent dès la première côte. Je me retrouve seul au milieu. Après quelques centaines de mètres, je m'aperçois que j'ai oublié de faire mon pipi d'avant course. Grosse erreur ! Du coup, faut-il s'arrêter ou pas??? Le temps de réfléchir et les premières gouttes de sueurs me brulant les yeux me font oublier ma vessie ;).
J'ai emprunté ces chemins lorsque j'habitais la région et j'avais oublié toutes ces côtes... Je rattrape quelques coureurs du premier groupe partis trop rapidement. La difficulté commence réellement au 6ème km juste après le ravitaillement. Nous empruntons un "chemin" situé entre une forêt et un étang. C'est à partir de ce moment que j'ai eu les pieds mouillés.
Une participante arrive à mon niveau et nous courrons ensemble. Un bref passage sous une bonne averse avec un vent de face pour faire couler la sueur dans les yeux, super! Le parcours continu et c'est maintenant 2 km à faire dans un bois où l'on a le choix entre flaque d'eau géante, zone boueuse ou endroit un peu plus sec plein de branches. C'est l'endroit le plus compliqué car il faut essayé de maintenir son rythme tout en faisant attention à tout.
Nous sortons du bois recouverts de boues et il reste 2km de route avant l'arrivée. Je décide de "lâcher les chevaux" et j'abandonne la coureuse. Une très grosse accélération que j'arrive à tenir jusqu'au bout. Je rattrape quelques coureurs qui essayent de me suivre mais en vain. J'arrive même à sprinter à plus de 16km/h sur quelques centaines de mètres. La ligne est franchie, c'est une grosse satisfaction. Certains des derniers coureurs doublés viennent me féliciter pour mon accélération. Je suis limite fier. Résultat 1h05min44s et 53ème/114.
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