Après une pause de 10 jours à cause d'un début de tendinite à mon genou gauche, je vais participer à la foulée des cochons. Je me suis inscrit à cette course avant mon problème et cela fera un excellent test pour savoir où en est la douleur. Un parcours de 10km sur la commune de Marsannay-le-Bois à travers des chemin de champs et un bois. En 2016, j'avais terminé en 52min12s.
Dimanche 21 mai 2017 10h30 C'est sous un (trop) beau soleil que le départ est donné. Point négatif pour cette édition je trouve, le départ se fait dans un petit parc du village où il faut faire 40m environ en montant avant un virage pour récupérer la route. Pour les premiers, pas de soucis mais lorsque l'on est au milieu de plus de 400 coureurs, c'est plus compliqué. Le début est donc lent avec une bonne centaine de mètres à marcher. L'espace se fait progressivement dans le peloton et je trouve mon rythme. Tout va bien, je peux courir... A environ 2km, je rattrape Christian. On échange quelques mots avant de me laisser entraîner par le rythme. En réalité je suis déjà dans le rouge avec un cardio très haut que je n'arrive pas à faire descendre. Enfin, tout cela m'est donné par ma montre car je me sens bien. Je rejoins le meneur d'allure des 50 minutes (c'est une personne courant avec un ballon, un drapeau, un panneau... à une vitesse précise afin de terminer la course en X minutes, ici 50 minutes). Je lui demande même si cela ne fait pas mal de porter le drapeau et il me dit que non.
On arrive à la mi course, en montée et c'est le drame. J'ai le souffle court, je ralenti et on commence à me doubler, ce n'est pas bon pour le moral...
Le ravitaillement est un peu loin puisqu'il faut attendre le 6ème km, surtout avec le soleil qu'il y a. A ce moment là, je marche pour boire mes 2 verres d'eau et je reprends la course à côté d'une participante qui me pose des questions sur Courir pour les animaux. Je m'accroche pour rester vers elle mais le faux plat avant le passage au milieu d'un bois me fait craquer. Perte de confiance, je ressens une gène au genou mais est-ce vraiment une douleur ou une excuse parce que je n'ai plus rien dans le ventre...
Au 8ème km, je ralenti fortement. On me double encore mais on m'encourage en même temps. Je me remets dans la course en suivant un petit groupe.
Dans le dernier km, je me retourne et j'aperçois Christian. Je ralenti pour l'attendre, ce serait sympa de finir ensemble. Les derniers mètres sont éprouvants puisque Christian termine toujours ses courses en sprintant. Je me prends au jeu, je m'accroche, je puise dans mes dernières ressources et nous franchissons ensemble la ligne d'arrivée. Au classement 232ème/462 en 52min02s.
Une très mauvaise course à se souvenir tout de même pour éviter de refaire les mêmes erreurs : euphorie de pouvoir courir après 10 jours d'abstinence, excès de confiance, perte de moral, pas assez d'entrainement en côte, ressentir une douleur alors que je n'ai pas mal, je suis juste mauvais ce jour là.
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