top of page
  • courirpourlesanima

LA NUIT DES CABORNES 2017


Tout d’abord, si vous êtes curieux, pas comme moi qui ne l’ai appris seulement par hasard lors de la course, vous vous posez certainement la question : qu’est-ce qu’une caborne ? Une caborne c’est ça :




Etant bavard et n’ayant que très peu de temps, vous en saurez plus sur ces sites :


La nuit des cabornes c’est donc 27 km pour ma part, dans les bois des monts d’or près de Lyon avec 1250m de D+ où l’on y découvre un certain nombre de cabornes. Elle a eu lieu le 16 juin de nuit (3 mois et demi de retard vous dîtes, meuuuuh non !). Pour ma part, il s’agit de ma première distance supérieure à 21km (semi-marathon qui ne s’était d’ailleurs pas très bien passé). Qui plus est avec autant de dénivelé et de nuit. Autant dire qu’à mon arrivée sur le site de départ, je ne faisais pas le malin. Le départ était prévu à 21h30, j’arrive donc vers 20h45. Rien que le trajet parking – ligne de départ était sportif. J’arrive pour retirer mon dossard, première surprise, il fouille les sacs. Avec les malheureux événements de ces derniers mois, je ne suis que moyennement surpris. Je passe devant les « fouilleurs » sans me faire fouiller, et heureusement ! J’ai appris pendant la course qu’il fallait avoir une couverture de survie et un sifflet, c’est cela que les organisateurs vérifiaient. Si la personne ne possédait pas ses éléments, il était disqualifié ! Bien entendu, je n’avais rien de tout ça (erreur réparée depuis).

vu depuis le départ

Bref, je récupère mon dossard, je me retrouve avec un ancien collègue de boulot. On discute. Je le connais bon coureur. Il m’annonce qu’il compte faire 3h30 ! Ouch ! Moi qui pensais faire 3h30, 4h maximum ! Bref, encore un coup au moral. Tant pis, on y est, on y reste. 21h30, le départ est donné. au départ

Je me retrouve très vite dans les derniers, comme d’hab. Je ne pars jamais vite (pas assez même) mais pour ma première fois sur cette distance, j’assume. Je ne suis pas tout seul, on discute et finalement très rapidement j’accélère (ou les autres décélèrent ?). Bref, j’en double quelques un·e·s. Premier 5km avalé (en 45min), premier gel d’avalé à son tour. J’ai décidé de manger un gel énergétique tous les 5 km histoire de m’aider à tenir. Au bout de 7km, je me retrouve avec une coureuse et on décide de faire la course ensemble. Ce n’est pas plus mal. On discute, on profite des paysages et des passages atypiques.


10ième km, 1h30, et hop second gel. Début de douleur dans les genoux. Le 1er ravito n’est pas loin. Il faut tenir. Mais mise à part cette petite douleur, je me sens bien. On continue, on court, on discute, on profite, on rigole. C’est bonne ambiance. 13e km, ravito.

L’ambiance au ravitaillement représente bien l’ambiance générale de ce trail : EXCELLENTE.


Et c’est reparti, les kilomètres défilent, pas de pépin physique, 15e km, ingurgitation d’un gel, encore. Arrivé au 20e, en forme, étonnement ! Très content de mon état jusque-là. 21e km au bout de 3h20, dernier ravito. On prend le temps, j’essaie de prendre mon gel du 20e km, là les difficultés commencent. Je n’ai pu avaler que la moitié. Cela ne présage pas d’une fin de course facile. On reprend par une montée de 180m sur 1.5km avec la moitié de marche agrémentée de luminions tout le long ainsi que d’une fanfare (quand je vous dis que l’ambiance est bonne !).


Petite descente et on reprend une bosse (la dernière) de 100m sur un peu plus d’1km. 24e km, nous voilà parti pour 2km de descente avec 300m de dénivelé. La descente la plus compliqué de toutes mes expériences (pas très étoffée encore me direz-vous J). Les genoux ne tenaient plus. 25 minutes pour faire 2.4 km en descente. Certes je ne suis pas le meilleur des coureurs mais cela démontre quand même mes difficultés physiques sur cette portion. A 500m de l’arrivée, nous nous sommes remis à courir, car oui, j’étais toujours accompagné. La ligne d’arrivée fût franchie à plus de 2h du matin. Donc 4h27 à courir.

Malgré certaines difficultés, mon objectif que je m’étais fixé a été atteint, finir la course. Qui plus est, assez en forme pour ne pas m’affaler, pour prendre le temps de m’étirer, discuter, se ravitailler et rentrer prendre ma douche et se coucher à plus de 3h30, se lever à 8h, un peu fatigué mais sans aucune courbature et enfin partir pour un mariage à 200 bornes. Bref, très fier!

Prochain objectif, les 50 km de la nuit des cabornes ?











3 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page