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LE HAUT AZERGUES TRAIL 2017


Afin de commencer ma longue préparation pour les 50km de la nuit des cabornes prévues en juin 2018, voici ce dimanche 24 septembre mon premier trail de la saison 2017-2018 à Lamure-sur-Azergues à 25km à l’ouest de Villefranche sur Saône : Le Haut Azergues Trail. Il s’agit d’une courte distance mais ça me permet de me remettre en jambe. Cette course reverse 1€ de chaque inscription au Centre Léon Berard. C'est dans ce centre que la petite Louise, 3 ans, dont les parents participent à la course, a été soigné pour un cancer. En plus du côté sportif, il y a une jolie cause.

Je disais courte distance car il est annoncé à 12km et 400m de D+. Réellement, il fait 11km avec quand même les 400m de D+ annoncés mais comparé aux futures distances, c’est court... Objectif : 7 minutes au kilomètre.


le profil de la course

J’arrive avec presque une heure d’avance. Motivé, je me dis que je vais bien m’échauffer. Je vais donc récupérer mon dossard, me ballade dans le village sportif et commence l’échauffement. La flemme m’emporte et au bout de 10 min, je m’arrête. Comme vous pouvez le constater au fil de mes billets, j’ai une volonté de fer ! Et pis, faut bien profiter des paysages.


Départ prévu à 10h15, il fait super beau, on est dans le Haut Beaujolais, c’est superbe, au top ! On se prépare. Je me pose des questions, je pars vite, pour une fois, ou pas ?


Le top départ est donné. Je pars un tout petit peu plus rapidement que d’habitude. On commence direct par une belle bosse. Je galère à l’allumage comme d’hab’. De plus, au bout de 2km, un arrêt au stand semble se profiler. Je me dis que je vais bien tenir mais au 3e km, au détour d’un chemin, pause pipi non négociable malgré mes 2 escales techniques avant le départ. Bim, mon objectif de reprise en trail s’éloigne. Une fois ma vessie vidée, j’essaie de repartir un peu plus vite, j’en double quelques-un·e·s mais cela continue à monter donc je galère encore. Puis descente où je "tarbeule" comme à mon habitude depuis 6 mois et arrive un passage à plat. Et là je me surprends, je suis à la limite de me faire flasher. Je continue donc à doubler. Bon au final, doubler ne m’intéresse pas mais cela motive et me permettra peut-être de passer en dessous des 7min au kil ! Si vous avez bien suivi, on vient de terminer la première bosse et j’arrive au ravito à 6.5km.


Je fais une légère pause pour prendre un gel – gel qui au passage ne servira pas à grand-chose d’après mes sensations, je suis toujours en apprentissage sur la prise de nourriture pendant l’effort – et boire un coup histoire de faire passer le tout et je repars au bout d’une minute. Une petite bosse et hop ça descend pendant un certain temps, voir un temps certain. Je double pas mal de personnes qui me prennent pour un fou, et d’autres c’est moi qui les prends pour des fous. J’ai doublé une personne qui essayait de faire un selfie tout en courant en descente. Miracle, il ne s’est pas planté. Je l’ai d’ailleurs félicité pour cette prouesse.

Arrive l’avant dernière bosse, certaines personnes me doublent à nouveau. J’accroche un papy. Terme non péjoratif, au contraire il m’a impressionné. Je dois le fait de finir devant lui seulement parce que je cours comme un bourrin en descente ;). Bref, je m’accroche, il me double, je le double, on se double… La dernière descente m’a permis de distancer certaines personnes (dont papy qui faisait de la résistance) et d’en rattraper d’autres afin de les accrocher dans la dernière bosse qui en passant, piquait sacrément les jambes. C’est pour ce genre de pente que je me tâte à investir dans des bâtons (surtout pour les distances plus longues). Bref, ça pique ! Au passage, je déconne avec les signaleurs pour leur indiquer que c’est très fourbe de leur part de mettre une difficulté de ce type à la toute fin de la course ;) Et voilà la dernière ligne droite sur laquelle j’accélère, je double, on me double, bref, j’essaie d’atteindre mon objectif du jour. Je franchis la ligne d’arrivée, j’oublie d’arrêter ma montre, du coup pas de résultat précis. Et du coup je pleure (non je déconne). Mais grosso modo, objectif atteint : 6 minutes 50s au kilomètre, une ambiance sympatoche (oui oui, j’utilise encore ce mot sorti d’un autre temps), une météo agréable, un lieu magnifique = une matinée au top ! Maintenant, direction la choucroute de victoire !







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