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  • Nyko

LE MINI BEAUJOLAIS VILLAGE TRAIL


Alors pour changer, je vais écrire normalement. Déjà parce que sinon vous allez vous lasser et aussi (et surtout) parce que j’ai moins de temps que d’habitude (et que je suis en retard). Le samedi 29 avril avait lieu l’Ultra Beaujolais Village Trail et ses petits frères. Personnellement, je n’ai fait que le Mini BVT (16 km et 800m de D+). Et c’est donc de mon expérience sur trail très sympathique que va traiter cette petite prose.

Mais commençons par le commencement : la veille. Malgré une mauvaise expérience une semaine plus tôt, je ne peux me forcer à manger une plâtré de féculent la veille de la course alors que le reste de la petite famille casse-croûte devant la tv. Fort de ma volonté de fer, je casse-croûte aussi, mais sans m’empiffrer – qui est déjà une bonne chose. Le matin de la course, levé 9h, petit déjeuner normal :

  • Cacao

  • 2,3 tartines miel / pâte à tartiner.

La course étant à 14h, j’ai le temps. Encore une fois, je voulais manger du riz au p’tit déj mais je n’en ai pas eu la force (que je suis faible). Je regarde par la fenêtre pour avoir une idée du temps : pas de soleil. « Ca va cailler » me dis-je. Conséquence, je remplis mon sac d’affaire pour le vent et les températures peu élevées.

11h30 : Déjeuner léger : Cette fois-ci, c’est bon, je mange ma dose de féculent. Bien entendu, toute la matinée je me suis hydraté correctement (1.5L environ) Je prévois mon départ pour le lieu de la course à 12h. Le Perréon étant à 35 min de chez moi, je me dis qu’1h25 pour récupérer mon dossard et m’échauffer sera suffisant. Mais c’était sans compter la préparation de mon sac qui n’avait pas pris en compte le lavage du maillot de l’association. En effet, il n’avait pas été lavé depuis le week-end précédent (beeeeeuuuurrrkkkk !) et était même resté croupir dans mon sac (encore plus beeeeeuuuurrrkkkk !). Branle-bas de combat, lavage séchage express à l’aide de sèche-cheveux, étendage dans la voiture avec les vitres grandes ouvertes pendant le trajet. Bref un beau bordel. Finalement départ à 12h45 et arrivé à Le Perréon à 13h20. Contrairement à mon idée du matin, il fait grand soleil. Résultat, je n’utilise que très peu d’affaires préparées le matin. D’ailleurs, heureusement qu’il fait beau et chaud (attention contrepèterie belge !) car le maillot de l’association est encore humide mais au vue de la température, c’est même plutôt agréable.

Je retrouve un ami (qu’on appellera Adri) et son beau-frère (appelé Adribeauf) au retrait des dossards. Preuve que nous sommes bien dans le beaujolais, le cadeau est un tire-bouchon J. Il me reste 20-30 minutes pour m’échauffer. Mes acolytes me convainc (ou me démotive, je ne sais pas) de ne pas m’échauffer. C’est pour les faibles parait-il. Du coup, on fait bronzette et on profite du soleil.

13h55 : On se met dans le peloton du départ. Bim, avarie, ma pochette contenant mes clés de voiture, mes pâtes de fruit et mon mobile casse. Résultat, on fourre tout dans le sac de mon ami Adri.

14h : le départ est lancé. On y va très tranquille et on se retrouve très vite bon dernier. Même les marcheurs vont plus vite que nous. Moi qui pensais qu’Adri et son beauf allaient me faire souffrir… Pour la petite histoire, Adri m’avait lâché l’an dernier lors du 12 km du marathon du beaujolais. Du coup, je m’amuse à rendre visite au premier marcheur devant nous pour voir son numéro de dossard. Pour info, il s’agit du 923 J). On continue de marcher trop lentement. Au final, même à cette vitesse, on commence à lâcher Adribeauf. Au bout de 4.5km en 50 minutes avec Adri, son beauf n’est plus visible derrière nous. Certes nous avons eu le temps d’admirer les magnifiques paysages (que je n’ai pas pu prendre en photo vu que mon téléphone était dans le sac à dos d’Adri et que je n’avais pas envie de l’enquiquiner) et je suis loin de m’être grillé mais je décide malgré tout de partir. Adri décide de l’attendre. Je pars donc en solo pour 11.5 km.

Voici donc ma deuxième course. La partie qui va me faire remonter une bonne partie du groupe. Pour rappel, je dois être dans les 10 derniers au bout de 4.5 km. On commence par de la descente peu abrupte. Je décide de descendre très rapidement contrairement à mes habitudes et ce, si j’en ai la capacité, sur toutes les descentes. Le risque à ce stade est la chute et à force de prendre des chocs, que les articulations ne suivent pas. Je prends le risque, je teste la résistance de mon corps.


Prochaine étape le ravito au 7e km. Du 5e au 7e km, très peu de dénivelé mais pas mal de technique avec les rochers et les racines. Toujours de très beau paysage et un magnifique soleil. Je me sens bien donc j’essaie d’accélérer. J’arrive au ravito, je ne me pose que 10 secondes le temps de remplir ma gourde et go, c’est reparti. Ca grimpe un petit peu en pleine forêt, c’est super agréable, ça sent bon le pin, les vacances, mais on est là pour en chier, donc j’accélère (enfin, j’en ai l’impression mais en regardant mes stats, c’est pas flagrant J) et je continue à doubler du monde, c’est bon pour le moral.

Au final, du 7e au 9e km, c’est relativement plat (le tracé est visible sur ce lien pour faire une idée http://beaujolaisvillagestrail.tracedetrail.fr/fr/orga/trace/16886). Disons que cette partie est accidentée et ne présente que des difficultés techniques mais très peu physique. Nous revoilà sur une descente. Du 9 au 12e km, cumulé, 340m de dénivelé négatif couru en moyenne à 6min/km. C’est ici où j’ai dû rattraper 50% de mon retard. 13 et 14e km, c’est reparti pour 100m de D+. Je m’accroche et continue à rattraper du monde. De ma courte expérience, je sais que les personnes que je rattrape doucement en montée, je les mangerai facilement en descente. Je ne vois que très peu de personne courir comme un cinglé comme moi en descente. Il n’y a guère que sur du plat où je n’arrive pas à faire la différence mais je m’accroche. La montée au Crêt de Chaux fût quand même compliquée. La chaleur et les jambes lourdes commencent à se sentir. 14e km, le début de la fin, enfin. Il ne reste que de la descente. 142m de D- rien que sur le 15e km. Les articulations prennent chère mais je continue à doubler. J’arrive enfin, en même temps que certains ultra traileur, c’est marrant. Résultat officiel : 2h16min54s / 306e sur 409. Quasi une centaine de personnes de rattrapées en 1h30 et 11 km. Assez content de moi malgré quelques regrets en me demandant ce que j’aurais pu faire en partant dès le début à mon rythme.


Peut-être qu’un jour j’arriverais : - A m’échauffer 30 min avec 15-20 min de repos avant le départ d’une course. - A m’alimenter correctement avant une course (il y a de l’amélioration, faut pas trop en demander J) - A partir à mon rythme, ni plus, ni moins. Maintenant, à part les entrainements sur les pentes de la croix-rousse, dans le parc de la tête d’or, dans le parc de la feyssine, en bord de Saône ou dans les monts d’or, je n’ai plus aucune course de prévu avant mon trail nocturne de 25km avec 1250m de D+. Objectif 3h30.




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