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  • Amélie

Marathon de Paris 2023


Après le marathon de Dijon le 9 octobre 2022, je m'inscris direct au marathon de Paris qui se déroulera donc le 2 avril 2023.

Une semaine avant le grand jour, gros stress à cause des rumeurs d'annulation de la course, les trains supprimés et les fameuses poubelles de Paris dû à la grève des éboueurs. De toute façon, je n'étais pas entraînée au saut de haies... Heureusement, tout est rentré dans l'ordre.


Le jour J, on va pas se mentir, c'est gros stress quand même. Impressionnant, le nombre de participants avec plus de 50000 coureurs, c'est le deuxième plus gros au niveau mondial. Je rentre avec 1h d'avance dans mon sas. Malgré l'ambiance déjà présente, le froid se fait ressentir. Ma famille va pouvoir me suivre sur l'application du Marathon (du coup stress mdr)

Une fois le départ lancé, toutes les supers sensations sont là, c'est juste magique. Je cours aisément et je ne ressens plus le froid.


C'est juste génial. On passe dans Paris, autour de tous ces merveilleux bâtiments. Les parisiens nous encouragent par notre nom. Arrivée à l'Opéra, ma plus jeune soeur m'encourage, le top et c'est un énorme boost. Le temps n'est pas génial, brumeux, des rafales de vent importantes et pourtant on court tous joyeusement.

Je garde le même rythme tout le long, c'est incroyable. Arrivée à Versailles, je me dis "mince et dire que normalement faut prendre le RER et là j'y suis en courant"... Après plus de 25km on arrive sur les fameux quais de la Seine. C'est chouette mais pas pour courir car ça monte et ça descend sans arrêt. Par contre, il y a plein de groupes de musique et une foule admirable qui nous stimulent.

Cette deuxième partie est la plus dure (forcément) avec les 3 fameux tunnels. J'ignore comment la décrire. C'est à la fois bizarre et magique. On est entre coureurs, coupés du monde, dans le noir, avec des lumières et une musique puissante, avec des bruits fort. On se met à courir sans même ressentir la fatigue. C'est spécial, envoûtant et pourtant on adore.


Une fois arrivée au 35km, bim une grosse montée !!! Grâce aux spectateurs, je continue à courir et au même rytme, je me suis surprise moi-même. L'ambiance est telle que même le faux plat suivant je continue. La joie l'emporte à l'affiche du 41 km, j'accélère... Les 500 derniers mètres sont en descente avec des pavés et des nids de poules, la concentration est au maximum. Puis, on passe enfin sous la ligne d'arrivée. La surexcitation l'emporte sur la fatigue.


Je n'en reviens pas 4h24, rythme équilibré tout le long, je n'en reviens pas. C'est l'un de mes moments les plus fort de ma vie, un véritable challenge !!!


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