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TRÈFLE TALANÇONNAIS 2017


Le 10 km qui faisait 10,6 km ou comment ne pas passer en dessous de la barre des 1h Il était une fois, un dimanche de 1er tour des élections présidentielles où le petit Yann Sin Silla – pas si petit que ça en fait, il est pile dans la moyenne, entre 1m et 2m - réalisa sa 1ère course de l’année.

Oui, en effet, je vous entends au fond de la salle dire : « Roooh il exagère, il avait dit qu’il ferait un trail début janvier, et 3 courses en mars » - et je vous comprends mais entre les petits/gros bobos, le mode feignasse qui a démarré au moment le plus inattendu et les inscriptions trop tard, nous voilà déjà en avril. Mais comme disait un célèbre philosophe : « Vieux motard que jamais », enfin c’est un truc du genre. Bref, reprenons le cours de l’histoire. Tout d’abord, je vous conseille de lire la recette très appréciée de nos gourmets, le Yann de Saône à la beaujolaise ci dessous. Elle permettra aux personnes qui ne connaissent pas encore cet être exceptionnel de rattraper cette grossière erreur.

Recette du Yann de Saône à la beaujolaise Difficulté ▪▪▪▪▫ Préparation : 33 ans Cuisson : Toujours pas cuit Ingrédients : 1 ami de Nyko appelé Yann 10 ans de foot en club 4 ans de t... http://www.courirpourlesanimaux.com/2017/03/nouveau-coureur-yann.html


Pour sa première épreuve de 2017, il décide de se frotter au Trèfle du Talançonnais – on est d’accord, ce nom ne fait pas peur du tout, un trèfle n’a jamais fait de mal à une mouche. Néanmoins, il préfère se préparer correctement par quelques montées en courant/rampant au sommet du mont Galaougui, plus communément appelé Croix-Rousse culminant à 254m d’altitude – ah je vois que cette fois-ci, certaines personnes suivent. Oui en effet, la Croix-Rousse culmine à 254m mais ce n’est qu’un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup, pardon je m’égare –.

Il participe également à des combats de gladiateurs où l’arène est appelée « terrain de foot » et où une seule arme est partagée entre 8 à 12 personnes, arme appelée ballon. Rien que le nom me fait froid dans le dos. Ces combats sont d’une telle violence que notre preux chevalier se blesse aux adducteurs (ou abducteurs, personne ne sait). Nous revoilà donc ce dimanche, avec « il était une fois blaaaablabla » …

Je vous remets rapidement dans le contexte : 1er tour des élections présidentielles (ce détail n’est en aucun cas important pour la suite de l’histoire mais le narrateur s’octroie le droit de parler de tout et de n’importe quoi s’il en a l’envie – et surtout de n’importe quoi), 1ère course de l’année pour notre bel étalon.

Yann pense qu’il n’y aura que peu de difficultés. Il est encore loin de s’imaginer tous les gros cailloux sur lesquels il va devoir marcher, les ornières qu’il va devoir éviter, les branches qu’il va devoir combattre, les concurrents qu’il va devoir tacler. Bref, que d’épreuves … Première difficulté, les piments de la veille. En effet, pensant donc que le boss serait easy, notre héros s’en est allé souper la veille de la course chez un druide Japalyonnais : Ramen Djizan. Fort sympathique et succulent. Des nouilles dans de la soupe, Yann, ou Yannou comme il aime ne pas être appelé, se dit que cela ne peut être que bénéfique avant une course. Mais ça, c’était avant … les piments…

Impossible pour Yann ce matin de manger un petit quelque chose avant de partir. Trop barbouillé. Etait-ce un piège tendu par ce boss afin d’affaiblir notre héros ? Personne ne le sait mais dans tous les cas, il n’est pas dans sa meilleure forme. Qui plus est, le mode feignasse s’est mis en marche. Que va donc faire notre coureur du dimanche ? Va-t-il céder à la tentation ? Que nenni, il prend son courage à deux mains, ou plutôt son sac de sport et s’en va affronter ce fameux Trèfle. Il en faut plus pour décourager notre athlète que tout le monde s’arrache – comme les piments ! Ahahahaha vous avez compris ? Les piments ? Arrache ? Bon laissez tomber

Il est bon de noter que ce Trèfle fait partie d’un challenge de 4 monstres appelées « Saône 4 Seasons ». Ces 4 boss sont : la « Course du bord de Saône » à St Bernard ayant eu lieu à la fin de l’hiver, Le Trèfle Talançonnais à Reyrieux début du printemps – cette année le dimanche du 1er tour des élections présidentielles si vous n’aviez toujours pas compris – la Trévoltienne à Trévoux fin de l’été et le Toussitrail à Toussieux début de l’automne. Yann n’a pas pu combattre le St Bernard fin de l’hiver car il faisait lui-même parti de l’équipe du Donjon. C’est pour cette raison qu’il a décidé d’affronter les 3 autres pour son entrainement. Mais les aventures lors de la Trévoltienne ainsi que du Toussitrail vous seront comptées dans de futures aventures.

Revenons à nos moutons. Le voilà donc partit sur les lieux du futur crime. Quelle ne fût pas sa surprise de voir la belle organisation et les gros moyens mis en place pour faire croire aux athlètes que tout se passera bien. Surtout qu’il s’agît d’un donjon ne regroupant « que » 300 participants. Différents types de Healers étaient présent : Réflexologue – ce sont des personnes qui vous chatouillent les pieds à priori – ainsi que des ostéopathes.


Niveau météo, on est au top. Beau soleil. Petit vent frais. Au départ, Sin Silla s’est habillé en Inuit pour courir. Mais fort des conseils des personnes de sa guilde, celle du St Bernard, il se déplume et part un peu plus léger. Quelle bonne idée il a eu. Cela lui facilitera grandement la suite. Son objectif est de passer en dessous de la barre des 1H pour un 10km. Cependant, c’était avant de tomber dans le piège de ces fameux piments … Finalement, il décide de partir en fin de peloton et de laisser sa guilde partir devant.

Départ donné à 9H04 – oui oui c’est précis. Encore une fois, ce détail n’a aucune importance – dans un rythme assez lent, même pour cet athlète hors du commun. 7:02min pour le 1er km. Certes, cela monte un peu mais quand même. Le mode feignasse est toujours en marche. Au loin, il voit quelqu’un de la guilde du St Bernard qu’il pensait être plus rapide que lui. Nous l’appellerons Sisi. Il la rattrape et commence à tatasser avec elle comme s’ils étaient autour d’un thé. Tranquillou billou, les kilomètres passent avec une vitesse aux alentours 6:20min/km. Pas mal pour quelqu’un de barbouillé et avec toujours ce fichu mode feignasse en route.

Au 5ième kilomètre, arrêt au stand obligatoire. Pause pipi. Du coup, son accompagnatrice prend le large. Une fois l’arrêt terminé, Yann décide de la rattraper. Pour cela, le mode feignasse doit être éteint. Bim 2 kilomètres suivant sont assez rapides – pour notre protagoniste bien entendu – 5:43min/km et 5:24min/km et malgré un retour arrière au ravitaillement pour prendre la peine de bien jeter son gobelet dans la poubelle et non par terre, le voilà dans sa roue – mais non, pas pour de vrai, c’est une simple expression voyons …

Le 7ième kilomètre ne se fait qu’en montée. Quelle aubaine ! Sisi n’y est pas habituée, Yann la double et prend le large. Ces entrainements dans la célèbre montagne de la Croix-Rousse paye, et pour une fois, il court quasi tout le long de cette pente avec un énorme dénivelé – 61m sur 1 km pour être précis. Il est facile de voir les personnes ne courant que sur du plat et celles, comme moi euuuuh, comme Yann je veux dire, qui sont super bien préparés à ce genre de grosses difficultés.

Maintenant qu’il est parti, Yann décide de maintenir la cadence. Il accélère même aux 9ième et 10ième kilomètres – 5:16min/km et 5:53min/km. Comme vous le constatez, l’accélération n’est pas tenue. Le vent en pleine face et le manque d’énergie dû à la non prise de petit déjeuner le matin, lui font défaut – et peut-être aussi le fait qu’il ne se soit pas échauffé, qu’il soit peut-être parti trop vite trop tôt … seul les courses suivantes le diront … – mais il tient le coup.

Arrivé à la fin du 10ième kilomètres, gros problème, voire très gros problème. Mais où est donc cette ligne d’arrivée ? Yann commence à peiner. Encore une fois, au loin, il voit 2 autres personnes de sa guilde. Pensant qu’ils sont partis pour le semi et que la ligne d’arrivée arrive, il n’accélère pas. Tout à coup, il comprend qu’ils ne font pas le 21km. 100 mètres avant la ligne d’arrivée, des informateurs l’informent – surprenant non ? – sur la distance avant la fin. Il décide d’accélérer pour les doubler. Finalement, ils arrivent ensemble. Résultat final : 10,6 km en 1h05min10s pour une allure moyenne à 6:10min/km avec 177m de dénivelé.

L’objectif de 10km en moins d’1H n’est pas atteint mais c’était sans compter le dénivelé qui n’était certes pas élevé mais assez pour empêcher un p’tit gars comme Yann (malgré sa musculature du bas fortement développée dû à une pratique intensive du tennis de table quelques années auparavant) d’atteindre son objectif. Cependant, record sur 10km battu : 1h01min:25s et donc grosse satisfaction malgré tout. Voici comment Yann, notre héros, s’est préparé et s’est vu combattre un monstre de 10km qui faisait 10,6km et ne passa pas en dessous de la barre des 1 heures fatidiques.

Conclusion : Ne pas manger n’importe quoi la veille peut parait-il aider pour réaliser de meilleures performances Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée S’échauffer, c’est peut-être pas si chiant que ça Partir en queue de peloton, c’est pas forcément le top Faire pipi avant la course ça peut aider Se sortir les doigts du … pardon, éteindre le mode feignasse, et ben ça marche quand même pas trop mal C’est de bon augure pour la suite des festivités. Prochaine étape : Le terrible dragon du Beaujolais aussi appelé Le Mini Beaujolais Village Trail. Moi non plus le nom ne m’impressionne mais ce dernier mesure pas loin de 16km et pèse 800m de dénivelé positif. Il est situé à Le Perréon dans le beaujolais comme vous pouvez l’imaginez et aura lieu (ou a eu lieu, ça dépend de la date de publication de l’article et donc de la vitesse de publication de Nyko notre maitre à tous – Gloire à Nyko) le 29 avril. A très bientôt pour de nouvelles aventures du petit poucet de la bande de « Courir pour les animaux » !






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